Apocalypsis est un jeu de rôle narratif tourné sur la psychologie et l’horreur qui repose sur diverses sources historiques et religieuses. Malgré tout, c’est une relecture et une interprétation libre dont l’expérience se veut ludique. Elle se doit d’être jouée sereinement et avec détachement. Les divers aspects qui composent ce jeu ne conviennent pas à un public trop jeune, sensible, perturbé ou prenant trop au sérieux les déviances religieuses.
Nous rappelons que le plus grand nombre des religions, si ce n’est toutes, reposent sur des valeurs saines. Même s’il peut être énoncé des contradictions à ces idées à travers notre plume, celles-ci n’ont été créées que dans un but ludique. Elles sont fictives, fantastiques et n’ont été inventées que pour le plaisir de ceux qui savent les appréhender.
Apocalypsis n’est pas une théorie du complot ou s’y apparentant. Nous préconisons donc aux personnes prenant le jeu au 1er degré, extrêmes ou trop psychorigides de ne pas aller plus loin, de tourner les talons et d'aller trouver une autre occupation.
A tous les autres, à ceux qui cherchent le grand frisson, aux esprits en exploration qui cherchent à faire de nouvelles expériences, nous espérons que ce jeu et son univers sauront vous retourner les tripes et vous faire passer de très agréables moments.
“Viens !”
L’équipe d’Apocalypsis.
Le jeu de rôle s’apparente au théâtre d’improvisation : autour d’une table, tous les participants sauf un, incarnent un personnage. Ils vont devoir l’interpréter via des émotions, des discussions et formuler leurs intentions. La personne restante incarne le Maître de Jeu, qui s’apparente au rôle de metteur en scène : il décrit la situation, l’environnement, les personnages qui ne sont pas joués par les autres participants. C’est à lui de trancher et de décider de la suite des événements quand les joueurs réalisent des actions.
Le but est de s’immerger dans l’imaginaire et le fantastique. C’est une histoire que l'on se raconte avec d’autres, plongé dans des intrigues perturbantes et des événements titanesques. Après tout, c’est la joie, l’amour, le partage et la complicité. Mais ce n’est pas que ça, c’est aussi l’horreur, la peur et le désespoir.
Jean, Etienne, Bernard et Samantha se réunissent un soir et décident de se lancer dans une partie d’Apocalypsis. Samantha a tout préparé : le scénario, la pièce arrangée avec des lumières chaudes. Pour chacun, elle a préparé un personnage qui semble correspondre à leur trait de caractère. Elle commence l’histoire alors que tout le monde s’installe autour de la table :
Samantha, la Maîtresse de jeu: “Allo, vous m’entendez ? OUI, BONSOIR, vous êtes en direct sur la plateau du Grand prix. Félicitations, vous avez gagné notre GRAND jeu concours. UNE MAGNIFIQUE CROISIÈRE sur la Méditerranée.”
Tour à tour, les joueurs prennent connaissance de leurs personnages et commencent à l’interpréter, à réagir à la situation.
Jean, qui incarne Robert, un ouvrier des chemins de fer, joue la surprise : “Eh bien, je ne gagne jamais rien… c’est surprenant.”
Les autres poursuivent et la partie démarre rapidement. Bientôt, tous les personnages se retrouveront sur les quais de Marseille pour embarquer sur le navire “L’Achille Lauro”. Ils vont vivre une aventure palpitante.